L’amortissement : Une exploration de sa définition, ses angles et son histoire

Saviez-vous que les premiers cas d’amortissement comptable remontent au XVIe siècle ? Depuis lors, la notion de l’amortissement a évolué et s’est diversifiée pour inclure différents angles tels que le comptable, le fiscal et le juridique. Dans cet article, nous explorerons les amortissements à travers sa définition, ses angles et son histoire. Nous examinerons notamment les principales méthodes d’amortissement linéaire et dégressif ainsi que les exemples de baux durée utilisation et montants des annuités. Prêt à explorer l’univers des amortissements ?

Les différents types d’amortissement

L’amortissement, ou l’usure des actifs non-monétaires à long terme, est un phénomène naturel vieux de plusieurs siècles et étroitement lié à la comptabilité.

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L’amortissement comptable

L’amortissement comptable est une méthode de comptabilisation qui permet de mesurer la perte de valeur d’un bien immobilisé à long terme sur une période donnée. Cette méthode sert à déterminer le coût des investissements pour l’entreprise et à les enregistrer dans les états financiers.

  • Méthodes d’amortissement linéaire : Dans l’amortissement linéaire, le montant annuel amortissable pour une période donnée est toujours le même et égal au prix initial du bien divisé par sa durée d’utilisation. La formule mathématique utilisée pour calculer le montant annuel amortissable est Coût – Valeur résiduelle / Durée de vie utile.
  • Méthodes d’amortissement dégressif : Un autre type important d’amortissement utilisé par certaines entreprises consiste en un amortissement dégressif calculé selon des taux annuels prédéfinis. Dans ce mode de calcul, le montant amortissable augmente chaque année jusqu’à atteindre la valeur résiduelle du bien immobilisé.

L’amortissement fiscal

L’amortissement fiscal ne renvoie pas à un concept distinct, mais plutôt aux réglementations fiscales appliquées aux investissements que les entreprises effectuent auprès des organismes gouvernementaux. La principale différence entre l’amortissement comptable et l’amortissement fiscal est que le premier est calculé sur la base du coût historique du bien et le second sur la base du coût actualisé.

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Le principal avantage fiscal lié à l’amortissement pour les entreprises réside dans son caractère déductible des impôts à payer chaque année au titre des charges engagées.

L’amortissement économique

Lorsqu’une entreprise envisage de faire un investissement à long terme, elle doit s’assurer qu’elle sera rentable sur le long terme. Pour ce faire, elle utilise la méthode de « l’amortissement économique ».

L’objectif est d’estimer le résultat net à long terme (soit entre les années 0 et N) et d’analyser si l’investissement est intéressant ou non.

Historique

Les premiers cas connus d’amortissement comptable remontent au XVIe siècle où les marchands vénitiens et toscans constatent le « dépérissement » de leurs appareillages techniques.

Aujourd’hui, l’amortissement est un processus qui permet aux entreprises de gérer leurs actifs et leurs investissements à long terme afin d’optimiser leur performance financière et fiscale.

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